Vos observations

Contribuez à l’amélioration des connaissances sur nos écosystèmes en partageant vos observations naturalistes !!! Vous pouvez en effet contribuer à nos programmes d’études sur les oiseaux et la faune marine en nous faisant part de vos données collectées lors d’une sortie de pêche ou d’une simple promenade sur la plage. Pour cela, voici deux plateformes à votre disposition :

OBSenMER qui est une plateforme collaborative qui facilite la saisie et l’analyse des observations en mer, un outils développé par le Groupe d’Etudes des Cétacés du Cotentin en collaboration avec Cybelle planète. OBSEenMer est ouvert à tous et porté localement par le GEPOG et le WWF.

Pour plus d’informations : www.obsenmer.org

 

logo_visionature_fauneguyaneFaune-Guyane est un site Internet collaboratif qui a été mis en place dans le cadre du programme Life+ CAP DOM et qui est administré par le GEPOG. Il permet à tout le monde de saisir ses données naturalistes collectées sur le territoire. Désormais, il est possible de faire partager ses observations d’oiseaux, chiroptères, reptiles, amphibiens, poissons, mammifères terrestres et mammifères marins.

Vous pouvez saisir directement vos observations en ligne sur : www.faune-guyane.fr

Oiseaux bagués

Le baguage des oiseaux à l’aide de marques colorées et possédant un code alphanumérique permet d’obtenir de précieuses informations sur l’écologie des oiseaux marins, leur âge, leur migration. La Réserve mène depuis plusieurs années un programme de baguage sur les espèces nicheuses du Connétable et plus particulièrement sur les Mouettes atricilles.

Marque alaire sur une Frégate superbe (Crédits : K. Pineau) Bague plastique numérotée sur une Mouette atricille (Crédits : K. Pineau)Nous vous invitons donc à nous signaler toutes les observations d’oiseaux marins bagués ! Ces informations nous permettront de mieux appréhender les comportements de ces espèces afin de mieux les protéger dans le futur. Pas besoin d’être un ornithologue chevronné ! Une simple observation renseignant l’espèce, le code de la bague, le lieu et la date sont suffisants. 

Observations de dauphins

Groupe de Dauphins de Guyane à l’Ilet Le Père, Cayenne (Crédits : K. Pineau)Le Dauphin de Guyane ou Sotalie est un animal discret et farouche qu’il est pourtant commun d’observer à la belle saison le long de la côte guyanaise. Ce petit dauphin apprécie les eaux peu profondes et les habitats rocheux. Il est d’ailleurs régulièrement observé lorsque l’on parcourt le sentier de Montabo, que l’on prend un instant pour regarder les flots à la pointe Buzaré à Cayenne ou lors d’une traversée jusqu’à l’Ilet La Mère. Il peut aussi être observé à quelques centaines de mètres des plages comme à Kourou et Awala-Yalimapo.

Pour nous aider à répondre aux nombreuses questions que nous nous posons sur l’espèce (fluctuations saisonnières, déplacements, structuration sociale…) nous avons besoin de collecter vos observations et/ou photos qui viendront compléter nos bases de données. Vous pouvez nous les communiquer, comme précisé au paragraphe précédent, via l’application OBSenMER.

Mérous géants marqués

Marque jaune numérotée sur un Mérou géant (Crédits : RNNC)La Réserve mène un suivi des Mérous géants suivant la méthode de capture-marquage-recapture. En collaboration avec l’association des Plaisanciers et Pêcheurs de Guyane et le Comité Régional des Pêches, une cinquantaine d’animaux ont été marqués à l’aide de tags dits « tags spaghettis » en 2015. Ces marques jaunes sont fixées sur la partie dorsale de l’animal et possède un identifiant unique ainsi que les coordonnées de la Réserve. Plus de 500 individus avaient déjà été tagués entre 2007 et 2013 dans le cadre notamment des travaux de thèse de C. Artéro.

Nous sollicitons donc tous les pêcheurs plaisanciers et professionnels pour nous informer des éventuelles recaptures de mérous marqués et nous transmettre les informations inscrites sur le tag. Ces données contribueront aux analyses menées sur la dynamique de population du Mérou géant en Guyane et à l’évaluation des déplacements de l’espèce.

Rappel sur la réglementation actuelle relative au Mérou géant en Guyane, une espèce classée en danger critique d’extinction (UICN)

L’arrêté préfectoral N°1641 du 26 août 2010 porte sur la réglementation de la pêche au Mérou géant à partir des embarcations et navires de plaisance en Guyane. Les pêcheurs plaisanciers ne détenant pas de permis de mise en exploitation sont limités à un mérou par navire et par sortie de pêche sur toutes les côtes et dans les eaux territoriales de la Guyane. De plus, la transformation du Mérou géant est strictement interdite à bord des embarcations (étêtage, filetage, découpe).   

Animal mort ou en détresse

Tortue verte enchevêtrée dans un filet de pêche sur la côte cayennaise (Crédits : RNNC)Le milieu marin guyanais abrite des populations de mammifères marins et de tortues marines encore peu connues, mais abondantes et diversifiées. Cependant, les menaces qui pèsent sur ces animaux sont de plus en plus nombreuses (captures accidentelles, pollution de l’eau, recherches pétrolières…). Voilà pourquoi les associations environnementales guyanaises, en partenariat avec la Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement de la Guyane (DEAL), ont créé en 2014 le Réseau des Échouages de Guyane (REG). Il est constitué de correspondants répartis sur toute la façade maritime du territoire, qui se tiennent prêts à intervenir (secours, prélèvements d’échantillons biologiques) lorsqu’un mammifère marin ou une tortue est observé mort ou en détresse sur une plage ou en mer.
Tout le monde peut facilement soutenir les actions du réseau en alertant nos correspondants lorsqu’un tel évènement se produit :

A Awala-Yalimapo, le correspondant est la Réserve Naturelle de l’Amana
05 94 34 84 04 ou 06 94 20 85 15
Sur le reste du territoire, le correspondant principal est l’association Kwata
06 94 26 19 77 ou 06 94 44 88 68 ou 06 94 21 74 42

Retrouvez plus d’informations sur la page Facebook du REG !

Attention, vous pouvez alerter nos correspondants, communiquer vos observations et prendre des photos, mais ne touchez jamais un animal qu’il soit mort ou vivant qui pourrait être vecteur de maladies. Si celui-ci est encore en vie, évitez les attroupements qui pourraient le stresser.